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HISTOIRE COMMUNE 

DRAVEIL-VIGNEUX-MONTGERON

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. Les Ecoles

En 1843, l’administration préfectorale invita la commune de Vigneux qui ne possédait pas d’école à donner son avis sur le choix de la commune à laquelle il convenait de réunir  Vigneux pour l’instruction Primaire. La commune de Vigneux lors d’une première délibération du Conseil Municipal, le 12 février 1843, entérina, l’état de fait qui établissait que  l’instruction et le culte des Vigneusiens étaient pratiqués depuis 40 ans à Draveil. C’est ainsi que la commune de Vigneux paya à Draveil les frais de l’instruction à Draveil. Puis 30 ans plus tard  lors d’une deuxième délibération du conseil municipal le 13 Février 1874 la commune de Vigneux décida de s’acquitter des frais d’instruction dans les termes suivants :

 « Le Conseil Municipal, après avoir délibéré sur la recette et dépenses de l’instruction primaire en 1875, considérant qu’il n’y a ni école ni instituteur dans la commune et que sa population disséminée dans plusieurs hameaux ne pouvait être limitée à une seule institution voisine est dans la nécessité d’adopter, comme par le passé, toutes celles à proximité du domicile de chacun afin d’éviter aux enfants la fatigue d’un long trajet, décide qu’il y a lieu d’un prélèvement  sur les ressources pour verser une indemnité aux instituteurs de Draveil ,de Montgeron, de Villeneuve-St-Georges et de Mainville qui assurent l’instruction primaire des jeunes Vigneusiens ».

Cette situation pris fin lorsque la commune de Vigneux décida la construction d’une mairie école mixte par délibération du 12 Juillet 1877

.Un Saint Vigneusien à Draveil – Saint Alphonse (1)

Après la construction de l’école communale de filles, à Draveil, à la fin du XIXème , les sœurs du couvent continuèrent d’enseigner dans la foi catholique les fillettes qui leur étaient confiées par les familles. L’abbé Huignard, curé de Draveil de 1895 à 1898, déplorait que les garçons n’aient pas la possibilité de recevoir le même enseignement. Aussi, profitant du lotissement du parc Granger, il se fit réserver le terrain sur lequel est construite l’école de la Place Rouffy. Les rapports n’étaient pas particulièrement sereins entre le maire de Draveil, M. Jégu, et le curé de la Paroisse. Ce dernier, seul Dieu sait pourquoi, n’avait pas cru devoir maintenir la quête aux offices du dimanche pour le bureau de Bienfaisance, ainsi que cela se pratiquait depuis toujours.  Le maire faisait part de son irritation au conseil municipal du 15 mai 1898.  Il constatait implicitement et non sans jalousie, que le curé ne manquait pas de moyens financiers, puisque son école allait s’ouvrir incessamment sur un terrain acquis avec le concours d’une société anonyme, dont les finances étaient alimentés par des subsides demandés en chaire et à domicile.

Il est vrai qu’il y a toujours eu des personnes généreuses à Draveil, mais en l’occurrence c’est une paroissienne de Vigneux, Madame Couvreux, qui assuma la quasi-totalité du financement. Son don était accompagné du souhait que l’école soit placée sous le patronnage de Saint Alphonse, en souvenir de son défunt mari, Monsieur Alphonse Couvreux, qui était entrepreneur de travaux publics et propriétaire du Château de Vigneux.