“Echo”

BULLETIN D'INFORMATION DE LA SOCIETE
D'HISTOIRE LOCALE DE DRAVEIL ET VIGNEUX

Octobre 2005 - N°64

Au forum des Associations

  Le samedi 10 septembre, de 1OH00 à 19H00, notre association a participé, comme chaque année, au Forum des Associations de Vigneux qui réunit au Centre Sportif et Culturel Georges Brassens de très nombreuses associations sportives, culturelles, périscolaires, d'entraide et d'échanges.

Nous y tenions un stand de présentation de nos activités et exposions des agrandissements photographiques sur différents sites d'autrefois à Vigneux - rues, édifices publics et privés -. Nous y présentions également les quelques ouvrages que nous avons publiés sur la ville ainsi que notre site Internet.

Nous avons eu le plaisir d'y accueillir quelques-uns de nos fidèles adhérents et de nombreux curieux dont nous pensons revoir quelques-uns lors de notre assemblée générale du 26 novembre prochain salle Daniel Féry.

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A la fête du patrimoine

  Le samedi 17 septembre après-midi, quelques-uns d'entre nous se sont retrouvés à Draveil, au château des Bergeries, siège de l'Ecole Nationale de Police, à l'occasion de la fête annuelle du Patrimoine. Comme de coutume, en effet, les responsables de cette grande école y organisaient une opération « Portes Ouvertes » pour le grand public. Nous avons retrouvé avec plaisir le beau site où s'élèvent le château et ses dépendances, et la grande salle du château et son magnifique escalier.

  Outre l'histoire du domaine des Bergeries - quelque peu liée à l'histoire de la commune de Vigneux - exposée dans un diaporama de trente minutes qui s'enrichit chaque année (diaporama réalisé par notre ami Alain Lubin), les visiteurs pouvaient assister à un film de 35 minutes retraçant une cérémonie officielle de sortie d'une promotion d'élèves gardiens de la paix.

  Enfin, dans la grande salle de l'Atrium était présentée une superbe exposition de photos, de mannequins et d'objets divers sur le thème « D'hier à aujourd'hui, la tenue d'uniforme du policier ». Aussi pouvions-nous détailler avec intérêt les particularités des uniformes des policiers d'autrefois et d'aujourd'hui et celles du matériel utilisé.

  Nous pouvions, notamment, remarquer de nombreuses figurines représentant divers personnages : soldat de la Légion de Police en 1808, sergent de ville en 1829, commissaire de police en 1830, chasseur de la Garde Nationale de Paris en 1870, gardien de la paix en 1873.

  Nous pouvions aussi observer à notre aise diverses photos d'uniformes d'autrefois, tels celui de la brigade cycliste en 1913, celui de la nouvelle tenue de la Police Nationale portée pour la première fois lors du défilé du 14 juillet 2005 à Paris, diverses tenues de service et d'honneur... Et aussi détailler de nombreux mannequins représentant des policiers des C.R.S. en tenue de maintien de l'ordre, de motocycliste et de montagnard, des gardiens de la paix des années 1900, 1910, 1940 et 2005 ; et une femme commissaire en tenue d'honneur (Honneur aux dames!). Enfin, dans des vitrines étaient présentés différents objets portés par les policiers nombreux pays, l'école de Draveil recevant régulièrement la visite de délégations étrangères.

  Les amateurs d'histoire que nous sommes n'ont pas manqué de s'intéresser tout particulièrement à la grande tenue de la Police Nationale, qui se situe au carrefour de la tradition et de la modernité. Constituée sur la base de l'uniforme de 1873, date où les sergents de ville sont devenue les gardiens de la paix, on reconnaît la veste à revers et à double boutonnage. Le shako, orné des mêmes liserés que l'ancien képi, supporte un plumet en mémoire du premier policier institué en France au XIIIème siècle, le chevalier du guet. La boucle du ceinturon arbore la figure de Marianne, apparue à la naissance de la la République. Les corps d'appartenance se distinguent par la couleur du plumet: bleu pour les gardiens de la paix et les gradés, blanc pour les officiers, rouge pour les commissaires. Les grades sont portés à l'extrémité des manches.

  Trois services en seront dotés : une unité spécialisée du Service de Sécurité du Ministère de l'Intérieur, la le' e C.R.S. (chargée des escortes officielles) et la Musique de la Police Nationale.

Un accueil fort sympathique et une belle leçon d'histoire nous ont fait passer là un de ces moments qu'on aime renouveler.

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Deuils


  Fin août, Paulette Rémy est décédée après avoir longtemps résisté à la maladie. En compagnie de nombreux adhérents du Delta Club, dont elle était l'une des chevilles ouvrières, plusieurs membres de notre association (à laquelle elle avait adhéré pendant une douzaine d'années) ont assisté à la cérémonie de ses obsèques célébrée en l'église Saint-Pierre et à son inhumation au cimetière de Vigneux le 1er septembre. Paulette Rémy restera pour nous un exemple de dynamisme, de courage et de ténacité.

  Le 15 septembre au soir, nous apprenions avec stupeur la nouvelle du décès subit - crise cardiaque - de Monique Vaas, adhérente de notre Association depuis une dizaine d'années. Poétesse pleine de fraîcheur et d'humour, sociétaire de l'Académie des Poètes Classiques de France, de la Société des Poètes Français et de l'Académie Internationale de Lutèee, elle nous enchantait par la lecture de ses œuvres truffées de jeux de mots.
Nous avons en mémoire son recueil-« Les Echos Liés » publié en 2004 au Canada, sa « Banlieue », sa « Limace magnanime », sa « Violoniste enjouée », ses « Vieux souliers », ses « Ecureuils au Québec », son « Dix cors », son « Loir au désespoir »...... « Bien que passe le temps et que fuient les années...Les jours heureux d'hier (coutumes surannées ?)...Conservent leur magie !>>. Monique Vaas - un style, un sourire - disait vrai...

Nous présentons aux familles de nos amies disparues nos bien sincères condoléances.

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A l'eau! ... A l'eau! ...

Le jeudi 13 octobre, nous nous sommes retrouvés pour une visite particulière, celle d'un établissement producteur d'eau. Ce n'était ni à Vichy, ni à Vittel, mais à Vigneux, au bord de la Seine, à l'usine de traitement d'eau potable. Cette station est une vitrine de la Lyonnaise des Eaux.

  Depuis 1890, année de sa création, où l'eau, pompée dans la nappe alluviale, était refoulée sur le réseau par une machine à vapeur - d'où le surnom de Pompe à Feu qu'elle a porté - elle a connu bien des progrès. En 1931, l'eau de Seine était filtrée sur du sable. En 1958 était utilisé un système de filtration rapide alimenté par un décanteur. En 1970, le fonctionnement et la surveillance des installations était télécontrôlé.

  Depuis lors, d'autres progrès ont été faits : augmentation de la capacité, traitement pour éliminer les goûts, naissance d'un procédé nouveau Ainsi, une évolution technologique importante a permis une amélioration du filtrage et, par conséquent, de la qualité de l'eau, clarifiée, débarrassée des bactéries et des matières organiques.

  Désormais ultrafiltrée, équilibrée en calcium et potassium, affinée par le procédé « Cristal », l'eau qui sort de l'usine de Vigneux s'apparente à une eau de source. Toutes ces opérations sont réalisées dans différentes parties de l'usine (8 blocs comptant chacun 2 lignes de 14 modules).

Cette remarquable unité industrielle inaugurée en 1997 mérite assurément la visite.

Retour Bonjour, je reste à votre disposition pour toute information