Echo

BULLETIN D'INFORMATION DE LA SOCIETE
D'HISTOIRE LOCALE DE DRAVEIL ET VIGNEUX

Janvier 2011 - N°81

La 23eme ASSEMBLEE GENERALE

###################

Le samedi 20 octobre s'est tenue à Vigneux note 23eme assemblée générale en présence d'une cinquantaine d'adhérents. Après avoir souhaité la bienvenue aux participants et demandé un instant de recueillement à la mémoire des adhérens décédés au long de ces 23 années,M. Le Texeir, président; passe à l'ordre du jour. Il fait d'abord le point sur l'histoire de l'association qui compte une petite centaine d'adhérents, rapelle son organisation, ses objectifs et ses nombreux voyages en France et en Europe. Il présente ensuite le bilan de l'activité 2010: repas à la Tour Eiffel et croisière sur la Seine, conférences à Draveil et Vigneux, visite de passages couverts de Paris et au château de Fontainebleau, stand au forum des associations de Vigneux. Il présente ensuite le bilan financier et expose les projets pour 2011; montée à la tour Montparnasse, conférence sur Paris Jardin et sur Napoléon II roi de Rome, voyages à Sens (1jour) et en Suisse (4 jours). L'ordre du jour épuisé, il remercie l'assistance et l'invite à l'apéritif traditionnel.

########


HISTOIRE DE VENISE

Le pont de la TourLe vendredi 26 novembre, salle Daniel Féry à Vigneux, Madame Guillemard, historienne, nous a présenté l'histoire de Venise. Simple cité lacustre à l'origine, la ville a progressivement imposé son autorité sur la Venetie et la mer Adriatique, devenant à partir du Moyen Age un des états qui comptaient en Europe. D'où richesse artistique exceptionnelle. La cité des doges a su profiter de sa situation géographique, aux confins de l'empire caroligien, mais protégée par l'empire byzantin servant d'intermédiare entre ces deux puissances. Parllèlement elle a noué très tôt des relations commerciales avec le monde musulman, alors en plein essor. Dès le Xeme siècle, elle commença à se doter d'un domaine de la mer, fondant des comptoirs en mer Adriatique. Au siècle suivant les croisades, alors que l'avance de Turcs en Asie mineur et les ambitions des Normands en Italie du sud menaçait l'empire Bizantin elle tira parti de l'affaiblissement de son protecteur. Le chrysobulle de 1802, édit solannel signé par l'empreur, ouvrait les ports de l'Orient aux marins de Saint-Marc. Peu après les croisades décuplèrent leurs activités. En 1204, la quatrième croisade, qui pilla Constantiople au lieu de délivrer Jérusalem, permit à Vienne de s'approprier de nombreux trésors, en particulier des chevaux de l'hyppodrome qui furent installé sur la loggia de la basillique Saint-Marc (voire photo ci-desus). et de se constituer un véritable empire sur la voie maritime coduisant au Bosphore: les comptoires Dalmatie et d'Abanie, les îles Ionienens, les Cyclades, la Crète puis Chypre. Parrallèlement à ces conquêtes en Méditéranée la cité des doges, devenue République Sérénissime, repoussa les frontière de la Vénétie, créant un vaste domaine de la terre ferme.

Donc, au XVe siécle, la République de Venise dominait une grande partie de l'Italie du Nord et imposait son monopole commercial en Méditérranée orientale. Les historiens se sot iterrogés sur les causes d'ue telle réussite. Ils pensent que le ville a profité de l'habileté de ses marchand, du savoir faire de ses charpentiers de la marie mais aussi surtout d'institutions qui lui assurérent des siècles de stabilité.

Dans cette cité, le pouvoir politique appartenait à l'aristocratie des anciennes familles, qui, réunies dans le Grand Conseil, élisait le doge, ses conseillers ainsi que le énat, véritable gourvernement de la répulique. Pendant des siècles, la Sérénissime exigea des nobles vénitiens qyu'ils servent la l'Etat en respectant la loi. Enrichis par le commerce maritime et les activités industrielles, en particulier les constructions navales, les Vénitiens eurent à coeur d'embellir leur ville. Nous ne pouvons qu'admirer l'élégance et la somptuosité des constructions de l'Etat, telle la basilique Saint-Marc, le palais des doges ou l'église de la Slute. Les innombrabres églises du quartier en particulier celles bâties par les suole, ces fondations pieuses au service des plus pauvres, ainsi que les palais des riches lignages nous éblouissent par leurs qualités architecturales et la richesse de leur décoration intérieure, oeuvre des plus grands artistes: Bellini, Carpaccio, Titien, Tintorert, Véronèse, Tiepolo, et bien d'autres.

Au XVIIe siècle, alors que la fête battait encore son plein dans la cité des doges, la puissance de la Sérénissime avait perdu de son lustre. Depuis la fin du XVe siècle, de nouvelles de nouvelles routes maritimes, qui marginalisèrent les marchands vénitiens, sont nées dans l'Atlantique. La progression de l'empire Ottoman en Europe et en Méditérranée avait progressivement réduit le domaine de la Mer, mais l'Etat Vénitien sut protéger ses frontières terrestres par une prudente politique de neutralité en Europe.

A partir du XVIeme siècle, le déclin du commerce méditérranéenLe pont de la Tour poussa les nobles Vénitiens à transfréer en terre ferme les capitaux autrefois investis en mer. Sur ces vates exploitations agricoles, le patriciat bâtit de somptueuses villas de style palladien (voir ci-contre - la Villa Rotonda). La révolution française sonna le glas de la République de Venise. Alors que les troupes du général Bonaparte approchaient, le doge et le sénat abdiquèrent, mettant fin le 12 mai 1797 à la Sérénissime, donc à l'indépendance. Disputé entre la Fance et l'Autriche, Venise entra dans la royaume d'Italie, en 1866. Mais ce n'était plus que ville de province, rongée par le temps et les eaux, qui inspirait les peintres , tels Turner ou Monet, mais accéléraient sa déchéance. Au XIXe siècle, les romantiques vinrent nombreux s'extasier sur les splendeurs d'un passé aboli et pleurer sur la fragilité des civilisations. Pourtant la ville se tournait résolument vers la modernité.

Un pont ferroviaire mit fin à l'insularité. Des zones industrielles se développèrent à Mestre et à Maeghera. De profonds chenaux permirent aux navires de fort tonnage d'approcher.

Les Vénitiens ne prirent pas conscience que ces aménagements modifiaient l'équilibre fragile de la lagune.

Le 4 novembre 1966, une conjoncture climatique défavorable fit monter les eaux de près de 2 mètres submergeant tous les quartiers. Depuis la ville cherche à limiter l'acqua alta qui l'inonde régulièrement. Un projet pharaonique, dénommé Moïse, a même été mis en chantier pour empêcher les marées exceptionnelles d'envahir la lagune. Mais nul ne sait quel en sera le résultat.

Même si l'avenir paraît inquiétant, la cité des doges a compris que les millions de visiteurs, qui se précipitent chaque année pour admirer ses chef d'oeuvre, pouvaient la sauver. Grace à cette manne touristique, la ville n'a jamais été aussi bien entretenue et les Vénitiens ont choisi de miser aussi sur la modernité artistique. La Biennale le festival cinématographique de la Mostra, les palais transformés en musée par de riches mécènes , tel Peggy Guggenheim ou François Pinault, s'adressent aux amateurs d'art contemporain.

Grace à son brillant passé et à ses créations modernes, Venise demeure une ville très attractive. Mais une question inquiétante perdure: pendant combien de temps pourra-t-elle résister à la poussée des eaux?

Cette conférence enrichie de belles images a été très appréciée de l'assistance.

########


LA ROUR MONTPARNASSE

Le 13 décembre nous sommes aller à Paris pour l'admirer d'en haut. Et c'est au sommet de la Tour Montparnasse, à 200 mètres d'altitude, que nous l'avons fait. Nous sommes monté par ascenseur en 38 secondes au 56eme étage et, de là, découvrir un magnifique panorama de notre capitale.

Après un repas convivial nous avons gagné la terrasse supérieure pour nous gaver, à loisir, d'images connues et moins connues: La Tour Eiffel, l'Arc de triomphe, le Louvre, le Panthéon, etc.....

En résumé, quelques heures fort agréables qui n'ont pas manqué de rappeler des souvenirs aux faux Parisiens que nous sommes.

Retour Bonjour, je reste à votre disposition pour toute information